GUIDE DU BIO : santé & éthique

Bienvenue dans le guide du bio : meilleur pour la santé ? plus éthique ? plus respectueux de l’environnement ? Toutes les vraies réponses à ces questions sont dans ce guide !

À l’heure où de plus en plus de personnes se sentent concernées par leur alimentation et leur santé, à l’heure où les scandales alimentaires éclatent régulièrement et font de plus en plus de bruit, un secteur explose : le marché du bio.

Cependant peu de gens le comprennent réellement. Tout ce qu’il faut savoir a donc été condensé dans ce guide du bio !

Le bio est devenu une « valeur refuge ». Les études montrent que les consommateurs associent le label biologique à des effets positifs pour la santé.

Certains trouvent également que le goût des produits biologiques est plus authentique, meilleur que celui des produits issus de l’agriculture conventionnelle.

Alors l’offre répond à la demande et l’agriculture biologique a le vent en poupe. Elle constitue actuellement l’un des secteurs agricoles à la croissance la plus rapide.

Mais quel impact ont réellement ces produits sur notre santé ? Et quelles garantis éthiques ces labels offrent-ils ?

Suivez le guide !

Le guide du bio : Sommaire

I – Présentation
II – L’impact sur la santé

  • Fruits et légumes
  • Viandes
  • Poissons
  • Œufs
  • Lait
  • Produits transformés

III – Les labels
IV – L’éthique

  • Un business lucratif
  • Les conditions de travail
  • L’empreinte écologique
  • Les conditions d’élevage

V – Conclusion

VI – Bonus : quels aliments bio priorisés

I – Présentation

Quand on pense à l’agriculture biologique, on pense à l’agriculture d’avant la production intensive : une agriculture locale, sans produits chimiques et de saison.

Dans le monde, plusieurs labels existent (nous y reviendrons plus tard).

Pour les pays membres de l’Union Européenne, et donc en France, c’est l’UE qui fixe les règles.

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Logo AB France et UE

Ce sont les labels les plus répandus en France. Ils renvoient tous les deux au même cahier des charges.

En effet pour obtenir ces labels, les agriculteurs et éleveurs de l’Union Européenne sont soumis à des normes strictes, encadrées par des règlements (834/2007 et 889/2008).

Le cahier des charges agriculture biologique exclut l’usage des produits chimiques de synthèse (pesticides, antibiotiques etc.), des OGM et limite l’emploi dintrants.

Les pesticides chimiques ne devraient donc pas entrer en contact avec des fruits ou légumes certifiés bio. Bien que certaines contaminations soient possibles, à cause de l’eau, du vent ou de l’utilisation antérieure de pesticides, ces cas restent rares.

Ces fruits et légumes sont ensuite vendus sous le label agriculture biologique directement aux consommateurs ou aux éleveurs. En effet pour obtenir un produit d’origine animale biologique, les bêtes doivent avoir été nourries avec une alimentation elle-même biologique.

De plus les contrôles sont fréquents pour s’assurer que les exploitants respectent le cahier des charges de l’Union Européenne.

Si 95 % du produit fini répond à ces normes, l’aliment peut porter le logo vert de l’agriculture biologique de l’UE.

II – L’impact sur la santé

Pour beaucoup de personnes, produit biologique est synonyme de sain.

produit bio = produit sain ?

Mais qu’en est-il vraiment ? La réponse au cas par cas !

Fruits et Légumes

Mangez une grande diversité de fruits et légumes pour être en bonne santé 1024x681 - GUIDE DU BIO  : santé & éthique
Fruits et légumes bio : quel impact sur la santé ?

Moins de pesticides

Pour rappel, le cahier des charges agriculture biologique exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi dintrants.

Bien que certaines contaminations soient possibles, à cause de l’eau, du vent ou de l’utilisation antérieure de pesticides, ces cas restent rares.

Une consommation de fruits et légumes bio réduirait ainsi l’exposition à certains produits chimiques qui seraient responsables du déclenchement de certains cancers.  De plus le contact avec des pesticides pourrait également causer des maladies dégénératives ainsi que des irritations de la peau, des yeux et des poumons.

Ces pesticides se retrouvent principalement dans la peau des fruits et légumes. Il est donc souvent recommandé de les éplucher lorsqu’ils sont issus de l’agriculture conventionnelle.

Or la majeure partie des vitamines et nutriments se trouve elle aussi dans la peau !

Une solution serait de préférer des fruits et légumes bio. Ces derniers étant exempts de pesticides, ils ont simplement besoin d’être lavé. La peau peut être consommée sans danger.

Plus de nutriments

Les fruits et légumes bio ont une contenance plus élevée en phytonutriments que ceux issus de l’agriculture conventionnelle. Ce sont des molécules que les plantes produisent pour se protéger des rayons UV, des insectes ou encore de certaines maladies.

Cette contenance plus élevée pourrait s’expliquer par le fait que les aliments issus de cultures biologiques ne subissent pas de traitements pesticides ou fongicides.

Cela forcerait la plante à développer davantage de phytonutriments pour faire face aux diverses agressions qu’elle subit.

Les phytonutriments permettraient d’empêcher la formation de composés nitriques, qui sont associés à une augmentation des risques de contracter certains cancers.

Bilan

Choisir des fruits et des légumes biologiques est un moyen de profiter des nutriments présents dans la peau en minimisant l’absorption de produits chimiques.

De plus ces produits sont plus riches en phytonutriments que ceux issus de l’agriculture conventionnelle.

Les fruits et légumes bios AUGMENTENT légèrement l’apport d’éléments bénéfiques et RÉDUISENT l’apport d’éléments négatifs par rapport au conventionnel .

Viandes

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Viandes bio : quel impact sur la santé ?

Moins d’antibiotiques, de pesticides et d’hormones de croissance 

Les élevages biologiques ont, par rapport aux élevages traditionnels, une réglementation nettement plus stricte concernant l’utilisation d’antibiotiques.

Pour obtenir le label bio, les éleveurs ont interdiction d’utiliser des antibiotiques à des fins préventives (pratique ultra-rependue en conventionnel). En cas de maladie, la mise en quarantaine est à privilégier.

L’objectif d’un élevage bio est donc de veiller à la bonne santé des animaux par des moyens préventifs. Ainsi les éleveurs accordent un espace suffisant et une alimentation de qualité aux animaux (pour leur santé plus que pour leur bien-être Cf. IV – L’éthique – Les conditions d’élevage).  Des méthodes alternatives peuvent également être utilisées : certains éleveurs utilisent par exemple des huiles essentielles sur les bêtes.

De plus, dans ce type d’élevage, les animaux reçoivent une alimentation elle même biologique.

Il y a également interdiction d’utiliser des hormones de croissance ou des farines animales !

Mais qu’est-ce que cela implique ?

Les consommateurs de viande non-biologique ont plus de risques de contamination aux bactéries multi-résistantes (= résistantes à plus d’un antibiotique) que les consommateurs de viande biologique.

Intérêt nutritionnel légèrement supérieur   

Par contre, la viande biologique a-t-elle un intérêt nutritionnel supérieur à celui de la viande conventionnelle ? (sans prendre en compte l’absence de substances nocives)

Et bien oui, mais rien de transcendant.

Les viandes grasses (bœuf etc.) biologiques contiennent un rapport omega-3/omega-6 légèrement meilleur que celles issues du conventionnel.

Bilan

Pour la viande le bilan est simple :

Les viandes biologiques RÉDUISENT l’apport d’éléments négatifs par rapport au conventionnel

Excepté cela, l’intérêt nutritionnel est à peu prêt similaire, surtout pour les viandes maigres. L’intérêt serait un peu plus élevé pour les viandes grasses (de par le profil des acides gras).

Poissons

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Poissons bio : quel impact sur la santé ?

Petite mise au point : un poisson dit sauvage n’est pas un poisson bio !

Un poisson sauvage ne peut pas être certifié bio puisque par définition, il né et grandit en liberté. Il se nourrit donc comme bon lui semble. Il est alors impossible de savoir s’il a fréquenté ou non des eaux polluées.

Ainsi seuls les poissons issus de l’élevage peuvent prétendre au label agriculture biologique.

Que mangent-ils ?

Pour obtenir le label AB, les poissons doivent recevoir une alimentation sans aucun produit d’animaux terrestres.

Elle est composée de :

  • farines de poissons issues de pêches gérées par quotas et dont la qualité est contrôlée et certifiée
  • végétaux issues de l’agriculture biologique
  • vitamines et de minéraux

Plus pollués que le conventionnel 

En pisciculture biologiques la réglementation est nettement plus stricte concernant l’utilisation d’antibiotiques, de pesticide, d’OGM et d’hormones de croissance.

Mais malgré ces restrictions, les poissons biologiques sont parfois plus pollués que leur équivalant conventionnel.

Comment expliquer cela ?

Simplement par leur alimentation. En effet les poissons carnassiers (saumon, thon etc.) mangent d’autres poissons, et absorbent ainsi leurs polluants. Or dans le conventionnel, ces poissons carnassiers sont nourrit principalement avec des farines végétales et non pas animales.

L’élevage bio favorise la nourriture naturelle des poissons à l’état sauvage. En effet dans la pisciculture biologique, les poissons sont nourrit avec des farines de poissons (plus proche de leur alimentation naturelle), ce qui entraîne une présence de certains polluants comme le mercure ou l’arsenic plus élevée.

D’autres traces de polluant retrouvées sont liées à la pollution marine ambiante et à des pesticides très persistants dans l’environnement.

Cependant ces polluants sont présents en traces infimes.  Les poissons bio sont donc consommables dans les mêmes proportions que ceux issus du conventionnel.

Mais intéressant sur le plan nutritionnel

Malgré cette présence en polluants légèrement supérieure au non-bio, le poisson d’élevage biologique offre un avantage nutritionnel au niveau de son profil d’acides gras.

En effet, même si un poisson qui est nourri avec du poisson sauvage est plus exposés aux polluants, il est aussi plus riche en oméga-3 !

Bilan

Pas facile de savoir si il faut préférer les poissons bio ou conventionnels (élevage).

Les poissons biologiques apportent PLUS d’oméga-3 mais PLUS de polluants que le conventionnel

Choisir des poissons bio apporte un plus sur le plan nutritionnel. Pour autant ils ne doivent pas être consommé en plus grande quantité que les poissons conventionnels. Pour les polluants, les poissons commercialisés (bio ou non) en apporte en quantité minime. Il suffit de ne pas en abuser.

Œufs

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Œufs bio : quel impact sur la santé ?

Les œufs bio sont ceux portant le code 0.

Pour aller plus loin, lire l'article : Comment choisir les meilleurs œufs pour sa santé !

Moins d’antibiotiques et d’OGM

Les poules produisants des œufs certifiés bio reçoivent une alimentation sans OGM ni pesticides. De plus elles ne reçoivent pas (ou de manière très contrôlée et restrictive) de traitement antibiotique.

Cela pourrait expliquer pourquoi les œufs biologiques ont un intérêt nutritionnel supérieur aux œufs issus de l’élevage conventionnel.

Intérêt nutritionnel supérieur 

Les acides gras des œufs biologiques sont de plus grande qualité.  En effet ils possèdent un meilleur rapport oméga-3/oméga-6 que les œufs non-bio.

Ils possèdent également plus de vitamine A et de vitamine E que les œufs de poules élevées en cage.

Ces intérêts supplémentaires s’appliquent principalement aux jaunes. Aucune différence majeure au niveau des blancs a été constatée à ce jour.

Bilan

Les œufs biologiques possèdent un intérêt nutritionnel SUPÉRIEUR aux œufs conventionnels

Cet intérêt est surtout valable pour les jaunes d’œufs.

Lait

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Laits bio : quel impact sur la santé ?

Le lait est ici traité à part des produits transformés (bien que le lait moderne est un produit transformé). Le cas des produits laitiers est traité dans la prochaine sous-partie (Cf. Les produits transformés). Tout ce qui est applicable aux produits transformés l’est (logiquement) aux produits laitiers.

Moins d’antibiotiques, de pesticides et d’hormones de croissance 

Les élevages biologiques ont, par rapport aux élevages traditionnels, une réglementation nettement plus stricte concernant l’utilisation d’antibiotiques.

Les hormones de croissance sont interdits et les animaux reçoivent une alimentation biologique, réduisant ainsi leur exposition aux pesticides.

Cependant ces éléments auraient une répercussion minime sur la qualité du lait.

En effet le lait biologique possède à peine moins, voir autant, d’hormones de croissance que le lait non-bio. Des hormones de croissance étant naturellement présentes dans le lait, elles sont destinées à permettre aux petits (vaux, chèvre etc.) de se développer.

Pour ce qui est des pesticides et des antibiotiques, ils ne se retrouveraient pas dans le lait. Si des traces trop importantes sont trouvées, le lait est invendable. En conventionnel, les éleveurs utilisent parfois des cycles de traitement qui permettent aux produits de ne pas se retrouver dans le lait.

Néanmoins le bio reste tout de même une sécurité !

Intérêt nutritionnel supérieur 

Les acides gras des laits biologiques sont de plus grande qualité.  En effet ils possèdent un meilleur rapport oméga-3/oméga-6 que les laits non-bio.

Cela est dû à l’alimentation des animaux.

Bilan

Les laits biologiques possèdent un intérêt nutritionnel SUPÉRIEUR aux laits conventionnels et assurent une sécurité supplémentaire vis-à-vis des hormones de croissance, des antibiotiques et des pesticides

Le lait est un aliment sujet à controverses. Le but ici est simplement de signifier que le lait bio possède quelques avantages par rapport au non-bio.

Produis transformés

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Produits transformés bio : quel impact sur la santé ?

En plus des produits bruts certifiés bio, nous trouvons aujourd’hui au large choix de produits transformés également certifiés agriculture biologique.

Élaboration de produits transformés bio 

Pour obtenir un produit transformé biologique, deux grandes règles sont à appliquer :

  • Les ingrédients doivent être bio
  • Des procédés de transformation plus respectueux de l’environnement et de la qualité des aliments doivent être utilisés
Des ingrédients biologiques

Pour avoir droit au logo et à l’utilisation de la dénomination agriculture biologique, le produit transformé doit être composé (en poids) d’au moins 95 % d’ingrédients agricoles d’origine biologique (hors eau et sel).

Les 5% d’ingrédients restants sont soit inscrits à l’annexe IX du RCE 889/2008 , soit non disponibles en bio mais ayant reçu une autorisation délivrée par l’autorité compétente.

Si un produit est composé de moins de 95% d’ingrédients biologiques, les ingrédients bio peuvent être mentionnés dans la liste des ingrédients, mais ni le logo ni la mention bio dans la dénomination du produit ne peuvent être utilisés.

Et pour les additifs et les arômes, quelles sont les garanties ?

Seulement une quarantaine d’additifs est autorisé en bio . Il s’agit principalement de produits naturels ou de vitamines. Par exemple l’agar agar, produit gélifiant obtenu à partir d’algues, ou la vitamine C sont autorisés.

Cependant certains additifs plus controversés comme le nitrite de sodium (E250), substance suspectée cancérigène, sont également autorisés. En moindre quantité que dans le conventionnel certes, mais leur autorisation dans des produits certifiés biologiques fait débat.

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Nitrite de sodium dans du jambon bio

Seuls les arômes naturels comme l’extrait de vanille sont autorisés.

On notera également qu’il est interdit d’utiliser dans un produit un même ingrédient en bio et en non-bio.

Les matières premières, produits en cours de fabrication et produits finis bio doivent être stockés séparément des produits conventionnels. Cela peut être dans la même salle, mais les emplacements doivent être clairement délimités.

Des procédés plus respectueux

En agriculture biologique , pour préserver au maximum le goûts et la qualité nutritionnelle des matières premières, les procédés de fabrication sont basés sur des procédés physiques et mécaniques.

Les agents anti-moussants, agents décolorants, rétenteurs d’eau et agents de charge sont interdits.  Seuls les auxiliaires qui s’avèrent indispensables à la préparation de certains produits sont autorisés. Ce sont principalement des composés naturels tels que des huiles végétales ou la cire d’abeille (agents de graissage, lubrifiants).

Les traitements ionisants (ondes radioactives) sont interdits.

Les opérations de nettoyage sont réglementées. Elle doivent avant tout garantir la qualité sanitaire des produits. Celles-ci doivent également garantir la non contamination des produits bio par des « résidus » de produits conventionnels.

Il faut donc effectuer un nettoyage avant chaque production biologique. Les détergents utilisés doivent faire partie de la liste des produits autorisés.

Des produits pas forcément sains

Petit rappel avant d'attaquer cette partie : aucun aliment n'est bon ou mauvais en soit. Tout est une question de fréquence et de quantité. Cependant certains aliments ont moins d’intérêts nutritionnels que d'autres et, dans une optique de santé, devraient être consommés en petite quantité uniquement.

Un produit bio est-il plus sain qu’un homologue conventionnel ?

Comme nous l’avons vu précédemment dans ce guide, les matières premières biologiques sont globalement plus saines que les non-bio. Donc à équivalence égale, oui les produits bio sont légèrement plus sains que les conventionnels.

À équivalence égale, les produits bio sont légèrement plus sains que les produits conventionnels

Par exemple une poêlée de légumes bio pourra apporter légèrement plus de nutriments et moins de pesticides que son équivalant conventionnel. Le tout en évitant certains additifs et arômes.

Mais est-ce suffisant pour qualifier tous les produits transformés biologiques de produits sains ? Non.

En effet certains produits comme le sucre blanc, l’huile de palme, et bien d’autres sont produits en bio. Ils sont donc utilisables (et largement utilisés) dans les produits transformés certifiés agriculture biologique.  Or il est fortement recommandé de limiter sa consommation de ce type de produit.

Exemple de la pâte à tartiner
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Liste des ingrédients d’une pâte à tartiner bio

Pour illustrer ces propos, voici ci-dessus la liste des ingrédients d’une pâte à tartiner issue de l’agriculture biologique.

On constate que les 3 ingrédients les plus présents dans ce produit sont le sucre, l‘huile de palme et l’huile de tournesol.

Certes ces ingrédients sont biologiques, mais sont-ils pour autant sain ? Difficile de dire que oui.

Du sucre bio reste du sucre, des huiles végétales bio restent des huiles végétales, un produit transformé bio reste un produit transformé.

Certes d’un point de vu santé ils permettront d’éviter des pesticides ou des arômes que leurs homologues conventionnels pourraient contenir. Mais cela ne fait pas d’eux des aliments sains pour autant.

Produit bio ≠ produit sain

Comme tous produis, il est important de bien lire les étiquettes, biologique ou non.

Bilan

La matière première des produits biologiques est de meilleure qualité que celle des produits non-bio.

De plus les procédés de fabrication sont plus respectueux des produits et limitent strictement l’utilisation d’additifs et d’arômes.

Cependant le label agriculture biologique n’exclut pas l’utilisation de certains produits sujets à controverse tel que le nitrate de sodium.

Enfin il est important de savoir qu’un produit transformé reste un produit transformé, et qu’il doit être traité avec la même vigilance qu’un produit issu du conventionnel.

Les produits transformés biologiques sont globalement de meilleure qualité que leurs homologues conventionnels mais RESTENT DES PRODUITS TRANSFORMÉS. Il est donc important de les considérer comme tels et d’être vigilant aux étiquettes !

III – Les labels

En France, plusieurs labels agriculture biologiques existent. Certains pour la cosmétique ou les produits ménagés, d’autres pour la nourriture.

Dans ce guide du bio, le sujet est l’alimentation uniquement. Seuls les labels alimentaires seront donc traités. De plus nous nous cantonnerons aux labels présents en France.

Un label, qu’est-ce que c’est ?

Un label est une certification délivrée par un organisme indépendant. Il garantit au consommateur que le produit respecte un certain nombre de critères.

Les labels peuvent être officiels, c’est-à-dire qu’ils sont créés par les pouvoirs publics, ou provenir directement d’un corps de métier. Une association est libre de créer un label.

Pour l’agriculture biologique en France, seul le logo AB / Européen est officiel !

Pour obtenir un label, le produit doit répondre à un cahier des charges.

Si tous les cahiers des charges pour obtenir un label bio encadrent très strictement la présence de produits chimiques de synthèse et d’OGM, certains sont plus exigeants que d’autres.

Soit en imposant des taux de tolérances plus bas, soit en intégrant à leurs critères la provenance (française par exemple), le respect des conditions de travail des producteurs et le soutien aux valeurs écologiques.

Les certifications sont délivrées par des organismes indépendants. Il peut s’agir de sociétés comme Aclave, Agrocert, Ecocert, etc. ou d’associations. Pour les labels officiels, l’organisme certificateur doit être agréé par l’Institut National de l’Origine et de la qualité.

Logo AB et label Européen

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Logo AB France et UE

Créé en 1985, le label français AB renvoi aujourd’hui au même cahier des charges que son semblable européen.  Ils assurent donc les mêmes garanties. Le logo AB est toujours présent sur la plupart des produits vendus en France car il est plus connu que la feuille européenne. Il n’est pas obligatoire et n’assure aucunes garanties supplémentaires que le logo européen.

Le logo européen existe lui depuis 2010. Tous les produits voulant utiliser la mention « bio » doivent obtenir ce label.

Il est accordé après certification par des organismes indépendants comme Aclave, Agrocert, Ecocert… Un contrôle doit être effectué au moins une fois par an.

Ce logo doit être accompagné du code de l’organisme certificateur et de l’origine des ingrédients (« Agriculture UE », « Agriculture Non UE » ou « Agriculture UE/non UE »).

Les garanties apportées par ce logo :

  • 95% des ingrédients du produit sont bio
  • OGM interdits au-delà des 0,9 % admis en cas de contamination fortuite
  • Pas de pesticides et de traitements chimiques de synthèse
  • Un recours limité aux traitements vétérinaires et aux médicaments
  • Un espace minimal et un accès au plein air pour les animaux

Le cahier des charges autorise la mixité sous certaines conditions, autrement dit une même exploitation peut produire du bio et du non bio.

Bon à savoir, si le logo vert n’est pas applicable sur la boite il est autorisé à être affiché en noir et blanc.

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Le logo est autorisé en noir et blanc sur les emballages sans couleurs

Bio cohérence

logo biocoherence - GUIDE DU BIO  : santé & éthique
Logo Bio Cohérence

Le nouveau règlement européen est venu remplacer les règles de l’agriculture biologique en France. Cela n’a pas satisfait tout le monde. En effet certains jugent les critères fixés par son cahiers des charges trop laxistes.

Un certain nombre d’acteurs de la filière biologique ont donc décidé de créer leur propre label : Bio Cohérence.

Bio Cohérence est une garantie privée. Le label est seulement accordé à des produits déjà estampillés AB, mais avec des critères supplémentaires.

Le contrôle de la marque Bio Cohérence est réalisé au moment du contrôle du règlement européen. L’organisme certificateur que l’adhérent a choisi pour le contrôle européen réalise également le contrôle Bio Cohérence.

Les garanties apportées par ce logo (en plus des garanties européennes)  :

  • 100% des ingrédients du produit sont bio
  • Aucune trace d’OGM n’est tolérée
  • Pas de mixité des productions bio et non bio
  • Des traitements vétérinaires plus restreints qu’avec le label européen
  • Au moins 50 % des aliments pour les animaux doivent être produits sur la ferme, 80 % pour les herbivores

Demeter

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Logo Demeter

Demeter est une garantie privée pour les produits issus d’exploitations certifiées AB et utilisant les principes de l’agriculture biodynamique.

Le label est seulement accordé à des produits déjà estampillés AB, mais avec des critères supplémentaires.

La première année, l’association se charge de contrôler les producteurs qui souhaitent se convertir à la biodynamie. Les années suivantes, des certificateurs officiels (Agrocert, Alpes Contrôles, Certipaq et Ecocert) contrôlent sur la base du cahier des charges de Demeter et de celui du label européen au cours de la même visite.

Les garanties apportées par ce logo (en plus des garanties européennes)  :

  • Aucune trace d’OGM n’est tolérée
  • Pas de mixité des productions demeter et non-demeter
  • Méthodes de transformation plus respectueuses des matières premières ( pas d’homogénéisation du lait ou d’utilisation de sel nitriques par exemple)
  • Respect de la biodynamie (inclut notamment des conditions d’élevage et de culture moins souples : http://www.demeter.fr/consommateurs/les-garanties-demeter/ )

Nature & Progrès 

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Logo Nature & Progrès

Nature et Progrès est une marque privée attribuée à des produits 100 % d’origine Nature et Progrès ou bio.

Elle ne demande pas la certification AB à ses producteurs , mais repose sur un Système participatif de garantie, animée par des producteurs et des consommateurs.

En effet l’association Nature & Progrès critique les systèmes de certification par des organismes extérieurs parce qu’ils sont coûteux. Nature & Progrès a donc mis en place un «système participatif de garantie».

Les contrôles annuels sont effectués par un groupe de membres de l’association, composé d’individus différents tous les ans, et qui sont soit des agriculteurs soit des consommateurs.

Les garanties apportées par ce logo (en plus des garanties européennes)  :

  • 100% des ingrédients du produit sont Nature & Orogres
  • Aucune trace d’OGM n’est tolérée
  • Pas de mixité des productions bio et non bio
  • Au moins 50 % des aliments pour les animaux doivent être produits sur la ferme
  • Pas d’huile de palme

Bio partenaires, FairTrade/Max Havelaar

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Logo Bio partenaire
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Logo logo Fairtrade/Max Havelaar

Ces labels certifient des produits issus du commerce équitable.

Attention : le label Faitrade/Max Havelaar peut être attribuer à des produits non biologiques !

Pour connaitre les garantis de commerce équitable de ces labels rendez vous sur www.biopartenaire.com et www.maxhavelaarfrance.org.

IV – L’éthique

Les consommateurs attendent souvent du bio certaines garanties éthiques.

Beaucoup de gens pensent qu’acheter des produits estampillés bio est meilleur pour l’environnement ainsi que plus respectueux des conditions de travail et du bien-être animal que d’acheter des produits issus de l’agriculture conventionnelle.

Mais qu’en est-il vraiment ? Quelles garanties l’agriculture biologique apporte-elle vis-à-vis de ces préoccupations ?

Un business lucratif

Pour comprendre les parties suivantes il faut déjà comprendre une chose : le bio est devenu un business.

Et très lucratif qui plus est !

Une demande de plus en plus forte

Le secteur du bio à le vent en poupe.

En 2016, ce marché s’élevait à 7 milliards d’euros rien qu’en France !

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Le marché du bio en France (Source : Le Figaro)

 9 Français sur 10 ont consommé bio en 2016

Avec un tel succès, les géants de la consommation s’intéressent de plus en plus au bio et investissent massivement dans le secteur.

Les multinationales imposent ainsi leurs règles du jeu et tirent les prix vers le bas. Le bio reste cependant plus cher que le conventionnel avec un tarif entre 20% et 70% plus élevé.

Les produits issus de l’agriculture biologique sont désormais cotés en bourses. Cela implique que, comme avec l’agriculture conventionnelle, les règles des marchés financiers s’appliquent à eux.

Cela soulève quelques problèmes que nous traiterons plus tard.

Un label coûteux 

Une autre face du business du bio : le label européen.

En effet si ce dernier assure aux consommateurs certaines garanties, il a un coût.

La certification européenne d’un produit bio est gratuite, mais les frais de contrôles (obligatoires) eux sont payants. Un contrôle doit avoir lieux chaque année ! Et peu importe sa conclusion, le contrôle reste payant.

C’est le producteur qui règle la note, entre 350€ et 850€ par an. Pour certains producteurs, cela représente une charge importante.

C’est d’ailleurs ce que critiquent certains labels comme Nature et Progrès (Cf. Les Labels).

Les problèmes que cela soulève

L’agriculture biologique est de plus en plus populaire auprès des consommateurs et le marché est en forte croissance. Cela entraîne un business qui pose quelques problèmes.

Premièrement le label est coûteux pour les petits producteurs. Certains respectent tous les critères de l’agriculture biologique mais n’ont pas les moyens de se payer le contrôle permettant d’être certifié.

Ensuite, les multinationales ayant rejoins le mouvement imposent leurs conditions. Le label européen est assez arrangeant, moins stricte que l’ancien label français par exemple.

Ces géants ont aussi apporté dans l’agriculture biologique ce qui fait le succès du conventionnel : une industrialisation qui tire les prix vers le bas.

Cette industrialisation est assez éloignée de la philosophie initiale du bio.

L’agriculture biologique moderne est donc assez différente de ce à quoi la plus part des gens s’attendent. Elle est en partie industrialisée, l’objectif est de faire un maximum d’argent le plus rapidement possible. Cela mène à un règlement européen assez laxiste, notamment au niveau des conditions de travail, de l’emprunte écologique et du bien-être animal.

Les produits remplissant les rayons bio des grandes surfaces sont souvent issus de l’industrialisation

Les conditions de travail

Lorsque l’on achète un aliment biologique, on pense que les cultures dont il est issu sont moins industrielles que dans le conventionnel et donc que les conditions de travail des employés sont meilleures.

Cependant il n’y a pas de volet social dans le cahier des charges de l’Union Européenne !

Et comme nous l’avons vu dans la partie précédente, l’agriculture biologique s’est largement industrialisée ces dernières années.

Les valeurs originelles de l’agriculture biologique prônent des conditions de travail dignes et des rémunérations justes. Si ces critères sont prit en compte par un certain nombre de labels, ce n’est pas le cas de tous. Ainsi le label européen peut être attribué à un produit indépendamment des conditions de travail des employés ayant participé à sa création.

En effet les organismes certificateurs n’ont pas à contrôler cet aspect lorsqu’ils attribuent le label officiel de l’UE.

Cela peut entraîner des abus. Par exemple dans certaines cultures andalouses, dans le sud de l’Espagne, des immigrés clandestins sont employés.

Ces derniers ne savent même pas qu’ils travaillent pour une production bio. Et pour cause, leurs conditions de travail sont les mêmes que dans le conventionnel.

Certes ils sont moins exposés aux pesticides que sur une exploitation non-biologique, mais ils restent exploités. Un salaire de misère, une énorme pression et des horaires insupportables.

C’est le résultat de l’industrialisation du bio. L’objectif est de gagner un maximum d’argent le plus rapidement possible.

Le label européen ne garanti pas des conditions de travail justes

Heureusement d’autres labels ont vu le jour et assurent un aspect social plus proche des valeurs originelles de l’agriculture biologique.

L’empreinte écologique

Une autre chose à laquelle on s’attend lorsque l’on achète bio c’est d’acheter un produit respectueux de l’environnement.

Quelles sont les garantis apportées par le label européen vis-à vis de l’emprunte écologique ?

Des produits plus respectueux de l’environnement 

Globalement, les produits biologiques sont plus respectueux de l’environnement que les produits issus du conventionnels.

En effet, dans l’agriculture conventionnelle, les intrants externes de synthèse (engrais, pesticides, insecticides, antibiotiques, etc.) sont très utilisés. Cela conduit à une pollution de l’eau, de la terre et de l’air.

L’utilisation de ces intrants serait aussi responsable, du moins en partie, de la détérioration de la couche d’ozone, de l’érosion des sols et de la désertification.

En agriculture biologique ces intrants sont interdits. Les produits qui en sont issus sont donc globalement plus respectueux de l’environnement que les produits issus du conventionnel.

Mais pas parfaits

Cependant, le label européen permet certaines pratiques pas idéales pour l’environnement.

Par exemple la culture sous serres est autorisée et il n’est pas interdit de les chauffer en hiver. Ce chauffage est une source conséquente de pollution.

De plus un produit biologique peut provenir de l’autre bout du monde. On retrouvera par exemple des haricots verts d’Afrique du Sud en plein hiver. Le transport nécessaire pour leur acheminement est polluant.

Ainsi même si l’agriculture biologique est plus respectueuse de l’environnement que le conventionnel, il faut toujours faire preuve de bon sens. Acheter du conventionnel local et de saison peut parfois être moins polluant que du bio importé de l’autre bout du monde.

L’agriculture biologique est plus respectueuse de l’environnement que l’agriculture conventionnelle mais n’interdit pas le chauffage des cultures sous serres ou l’import de produits lointains

Les conditions d’élevage 

Et pour les conditions d’élevage, qu’apporte l’agriculture biologique ?

Même si ce n’est pas leur priorité, les cahiers des charges du bio prennent souvent en compte les conditions d’élevage.

Les animaux des élevages biologiques sont mieux traités que dans le conventionnel.

Ils disposent de plus d’espaces et de parcours extérieurs. Les bâtiments sont plus adaptés aux animaux avec de la lumière naturelle, des aérations, 50% minimum du sol sans caillebotis et paillé. Les cages sont interdites.

L’accès au plein air, aux pâturages pour les herbivores, est obligatoire lorsque les conditions météo le permettent (des exceptions sont prévues à certains stades fragiles).

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L’accès au plein air, aux pâturages pour les herbivores, est obligatoire lorsque les conditions météo le permettent

Si les élevages biologiques ont recourt de préférence à des méthodes naturelles pour la reproduction , l’insémination artificielle reste autorisée.

Certaines mutilations sont autorisées : castration, écornage, coupe des queues et épointage.

Des fiches propres à chaques catégories d’animal sont disponibles ici : https://www.produire-bio.fr/cest-quoi-la-bio/le-cahier-des-charges/elevage/

 Les animaux sont mieux traités en élevage biologique qu’en élevage conventionnel, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’ils sont bien traités

V – Conclusion

Choisir des produits issus de l’agriculture biologique, c’est globalement choisir des produits plus sains que des produits conventionnels. Mais est-ce une solution miracle ? Non.

Une alimentation bio réduit strictement la présence produits chimiques de synthèse et OGM. Mais si les besoins de base n’ont pas été satisfaits, une alimentation bio ne va pas combler les carences. Il vaut mieux avoir une bonne alimentation non-bio qu’une mauvaise alimentation bio !

Par exemple, selon moi, si le budget que l’on peut consacrer aux fruits et légumes est restreint, il vaut mieux en acheter plus, que de réduire leur quantité pour se les procurer bio.

Les produits biologiques sont meilleurs mais pas miraculeux !

De plus, choisir un produit biologique n’implique pas nécessairement de faire un choix responsable. Adopter un alimentation majoritairement locale et de saison est surement plus sensé !

Pour l’éthique, les garantis du bio suffiront à certain mais seront absurdes pour d’autre.

Résumé :

Il faut apprendre à s’alimenter correctement avant de vouloir manger bio. Une alimentation bio devient alors un plus.

Bio n’est pas synonyme d’éthique. Il faut comprendre que derrière chaque produit, bio ou non, se cache une multitude d’éléments. Il faut en être conscient et ne pas simplement se déculpabiliser avec un label.

VI – Bonus : Quels aliments bio prioriser

Comme nous l’avons vu, le principal intérêt de consommer des produits biologiques est d’évité d’absorber trop de substances nocives.

Cependant les prix sont plus élevés que les produits issus du conventionnel. Il peut donc être intéressant de faire un tri et de prioriser certains aliments.

Pour les fruits et légumes : 

Les fruits et légumes les plus concernés sont ceux dont l’emploi de pesticides est important et dont on consomme généralement la peau.

Voici par ordre de priorité les fruits et les légumes à préférer biologiques :

  1. Fruits rouges (Fraises, framboises, myrtilles, etc.)
  2. Épinards & salades
  3. Nectarines et pêches
  4. Pommes et poires
  5. Raisins
  6. Céleris
  7. Tomates, poivrons et piments
  8. Pommes de terre
  9. Concombres et courgettes
  10.  Petits poids & haricots verts
  11. Prunes
  12. Carottes

J’ajouterais également les agrumes si vous consommez les zestes.

Pour les produits d’origines animales :

Les produits d’origines animales biologiques possèdent un meilleur profil d’acides gras et ne contiennent pas d’antibiotiques.

Voici par ordre de priorité les produits d’origines animales à préférer biologiques :

  1. Oeufs (pour les jaunes)
  2. Viandes grasses
  3. Produits laitiers
  4. Poissons gras
  5. Viandes maigres

Autres produits :

Ces autres produits contiennent pas mal de pesticides lorsqu’ils sont issus du conventionnel.

Autres produits à préférer en bio :

  1. Thé
  2. Céréales (blé, avoine etc. )
  3. Café
  4. Poivre
Ce guide du bio est désormais terminé.
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Sources :

https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=aliments-bio-meilleurs-sante

https://www.passeportsante.net/fr/Communaute/Blogue/Fiche.aspx?doc=pourquoi-et-comment-on-nous-empeche-de-manger-bio-ou-les-idees-fausses-sur-l-alimentation-bio

https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=bio_sante_do

https://www.consoglobe.com/viande-bio-difference-viande-traditionnelle-cg

https://www.rodalesorganiclife.com/food/organic-eggs-0

https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/developpement-durable-poisson-elevage-aquaculture-questions-1669/page/8/

http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/34935/saumon-bio-il-plus-toxique-conventionnel

https://www.youtube.com/watch?v=vXtDgdME5wk

https://www.youtube.com/watch?v=ViqTvoa-jDg

https://www.sciencedaily.com/releases/2016/02/160215210707.htm

http://genie-alimentaire.com/spip.php?rubrique41

http://www.60millions-mag.com/2011/01/05/quel-label-bio-se-fier-8052

http://www.lefigaro.fr/conso/2017/04/28/20010-20170428ARTFIG00210-les-5-chiffres-qui-montrent-l-explosion-du-bio-en-france.php